Prénom, Nom : Elerinna Izilbêth Hurwëina
Âge : 1000 ans
Statut : Elfe solitaire
Groupe : Les Êtres mythiques
Nature : Êtres mythique

Qualité(s) : Souriante • Loyable • Patiente • Diplomate
Défaut(s) : Curieuse • Indiscrète • Fière • Maladroite

Apparence : Elerinna ne doit pas mesurer plus d'un mètre soixante. Autant dire que pour les elfes, elle est minuscule. Sa petite taille lui permet de passer facilement pour une humaine. Si elle n'a pas eu la hauteur de ses pairs, elle a tout de même leur silhouette à la taille et aux membres fins. Elle a aussi eu leur agilité féline et leur longévité. Car Elerinna a 1000 ans, et l'apparence d'une jeune femme de 19 ou 20 ans.

Sa démarche gracile et son port royal lui vaut souvent d'être prise pour quelque princesse humaine. Sa garde robe ajoute même à cet effet. Toujours simples, mais à la coupe délicate et aux matières recherchée, les robes qu'elle porte semblent sortir de contes de fées. Elerinna ne semble pourtant pas vraiment y prêter attention, car elle les possèdent depuis belle lurette, et aux yeux de son peuple, ces robes ne sont que haillons. Elle affectionne cependant une cape aux motifs orientaux faite de soie, dernier souvenir de ses années au domaine des elfes. Autour de son cou, elle porte toujours un pendentif en forme de phénix, cadeau de sa mère avant sa mort.

Elle arbore une longue chevelure ébène, légèrement bouclée, qu'elle sertie d'un diadème en argent pour les grandes occasions. Au dessus de son cou fin et allongé, elle a un visage ovale aux lèvres pleines et aux yeux verts noisettes.

Prénom ou pseudo' : art&mis(c)
Âge : 19 ans
Avatar : Kristin Kreuk
Multi-compte ? : Non non
Présence : 5/7

Histoire :

Dears Ancestors... Je ne me souviens que très peu de mes premières années de vie. Après tout, cela remonte à mille ans. Et il y a certains souvenirs que je préfère souvent oublier. Peut-être suis-je tout simplement lâche de laisser à l'abandon tout un pan de mon histoire. Je préfère pourtant penser qu'il s'agit d'avancer en oubliant le noir derrière. Tout en sachant qu'il y en a devant... Chez les Elfes, les jeunes apprennent très tôt l'importance du cycle de la Nature, de la mort pour la vie. Il n'empêche que je n'ai jamais compris pourquoi la violence éclata-t-elle entre notre peuple et les autres races. Ni pourquoi les êtres qui m'étaient le plus chers me furent arrachés un beau soir d'été. Etait-ce écrit qu'ils devaient mourir ? Où l'idiotie des êtres était-elle si forte qu'elle en battait le destin ? Je n'ai pas réussi à trancher entre ces deux dogmes. Je n'eu guère le temps d'y songer, d'ailleurs.

Raconter une vie de 980, c'est difficile ! Et elle ne fut pas de tout repos. Il y a sans doute certaines choses que vous ne comprendriez pas, du fait de votre génération. Je tenterais tout de même de faire un condensé de ce que fût ma vie.

Tout d'abord, je suis née dans une ville de mon peuple, entourée d'amour par mes deux parents, ainsi que par la plupart des visiteurs que nous avions. A l'époque, les villes elfiques représentaient véritablement l'idée que nous nous faisons du monde.Il y avait juste plusieurs maisons, bâties à l'intérieur même des arbres que nous supplions de nous héberger. Des fleurs poussaient partout, et notre ville ressemblait plus à une forêt qu'à un véritable amas d'habitations. Nous avions pour principe de ne jamais faire de mal aux animaux et de prier les plantes pour pouvoir les manger. Oui, nous étions végétariens. Je regrette souvent ce temps où nous vivions tous en harmonie avec nos principes, où les seules sensations que nous connaissions était la joie et l'allégresse. Mais je ne m'en rend compte qu'avec le recul.


Je n'ai connu mes parents que 20 ans. J'avais encore l'apparence d'une enfant, à cette époque. Une guerre avait éclaté entre mon peuple et les buveurs de sang, les vampires. Je me souviens exactement des paroles de mes parents, ce jour là, juste avant de partir vers le village voisin qui venait d'être attaqué.

Erwanian : Il faut qu'on y aille. Ne reste jamais seule, Ele.
Isidora : Quoi que tu fasse, n'oublie pas d'être toi même.

Cela n'avait rien des grands adieux aux paroles recherchées, comme l'on en voit dans les livres, mais ce fut leurs derniers mots pour moi. Surprenants par leur simplicité exacerbée. Ma mère me passa autour du cou un pendentif représentant un phénix aux ailes déployées avant de m'embrasser sur le front. Puis ils se détournèrent et partir. Une larme roula sur ma joue lorsqu'il franchir la frontière du village. Deux heures plus tard, on m'annonçait la victoire des elfes et la mort de mes parents, "preux archers qui ont largement contribuer à la victoire." Je me moquais du fait qu'ils soient morts en héros, le fait était que je ne les reverraient plus jamais.

Suite à cette tragédie, j'ai été élevée chez ma tante. Je n'ai jamais eu à me plaindre de ma façon de vivre. Cependant, je me doutais bien que je n'étais pas forcément un cadeau. Les elfes sont très discrets, voir timides, et ma présence gênait quelque peu ma tante. J'ai pourtant passé 500 ans à ses côtés. J'avais presque atteint mon apparence actuelle lorsque je fit la rencontre de Nathanaël.

Après ce qu'il s'était passé, je me devais de détester les vampires, comme la plupart de mes semblables. Pourtant, je n'ai jamais pu m'y résoudre. Je ne pouvais pas condamner une race entière à cause d'une poignée des leurs. Aujourd'hui, si je ne les haït pas, je m'en méfie comme de la peste.

J'avais 600 ans à peu près lorsque je vis pour la première fois Nathanaël. Comme tous ceux de son espèce, il était beau, à un tel point que ce fut pour moi le coup de foudre. Sa grâce me rappelait mon peuple, et, aveuglée par "l'amour", je ne me rendis pas compte qu'il n'était ni humain, ni elfe. Il m'avait sans doute remarquée depuis longtemps lorsque je me suis approchée la première fois, alors qu'il se détendait au bord d'un lac, proche de la frontière elfique.

Nathanaël : J'espère que je ne viole aucun traité

Il avait parlé d'une voix chantante, imitant les oiseaux. Un léger sourire s'était dessiné sur mes lèvres, mais je restais de marbre. La même scène se déroula le lendemain, et les jours suivants, jusqu'au jour où je me décida.

Elerinna : Vous êtes libre d'aller où bon vous semble...
Nathanaël : Ah ! J'attendais d'entendre votre voix depuis longtemps. Telle que je me l'était imaginée, aussi légère que celle du rossignol.

A partir de ce moment, nous ne nous plus quittés. Et plus je le fréquentais, plus je me perdais dans a douce illusion qu'il me procurait, celle d'être aimée. Je n'avais pas dit un mot à propos de ma relation à ma tante, sachant très bien qu'elle serait mal vue. Nathanaël et moi avons passé 100 ans à nous dévorer des yeux, ou plutôt j'ai passé 100 ans à le dévorer des yeux.

Un jour, notre secret fut découvert par mon peuple. Encore sous la colère des évènements tragiques 700 ans auparavant, ils accueillirent la nouvelle avec toute la fureur que j'avais imaginée. Je fus enfermée, et l'on organisa mon procès.

Juge : Elerinna Izilbêth Hurwëina, vous êtes accusée d'entretenir avec un vampire, cette race qui nous a tous fait souffrir, il y a de cela 700 ans, qui a tué vos parents et massacré notre peuple, une relation autre que la simple ignorance. Qu'avez vous a dire pour votre défense ?
Elerinna : Nous autres elfes qui nous vantons de nos vertus, pouvont nous encore nous permettre d'haïr des individus innocents, pour les actions de leurs ancêtres ou de leurs pairs ? ne sommes nous pas assez distingués pour faire preuve de pardon ? Ou peut-être préférez vous vos fermer aux possibilités qu'offre la cohabitation avec un peuple différent ? J'aime Nathanaël, et je ne lui tient en aucun cas grief des actions que son peuple a fait subir au notre, car je le sais innocent.

All about a boy... Blabla